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Les chenilles processionnaires

Divers signalements font état d’une présence importante de chenilles processionnaires dans le secteur cette année.
La chenille processionnaire est un danger pour nos forêts mais également pour l'homme. Effectivement, ses poils urticants contiennent une substance toxique pour l'homme mais aussi les animaux
Leurs poils contiennent une toxine urticante et allergisante, à l’origine d’irritations cutanée et oculaire. Lorsqu’elles se sentent agressées, elles dispersent au gré du vent ces poils qui, par des crochets, peuvent s’agripper aux habits ou à la peau.
Comment les reconnaitre ?
C’est un phénomène relativement récent pour nos contrées et une conséquence
Il est aisé de reconnaitre un nid de chenilles processionnaires. Ceux-ci peuvent abriter des milliers de chenilles peuvent être situés depuis la base du tronc jusque dans le feuillage.
Comment se protéger ?
L’Agence régionale de santé (ARS) rappelait déjà en 2017 l’attitude à adopter lors d’une promenade en forêt face à l’apparition de ce phénomène en Woëvre.
* Ne pas s’approcher des chenilles ou de leurs cocons et ne pas les toucher.
* Ne pas se promener sous un arbre porteur d’un nid.
* Porter des vêtements protecteurs (manches et pantalons longs).
* Éviter de se frotter les yeux en cas d’exposition mais aussi pendant et au retour d’une balade.
* En cas de doute, prendre une douche et changer de vêtements en rentrant.
* Ne pas sécher le linge dehors de mai à septembre surtout par temps venteux.
* Laver soigneusement les légumes du jardin.
* Prendre garde en tondant sa pelouse.
Quels sont les symptômes ?
Lors d’un contact avec la peau, apparition dans les huit heures d’une éruption douloureuse avec de sévères démangeaisons.
Les poils urticants se dispersent par la sueur, le grattage et le frottement ou par l’intermédiaire des vêtements.
D’autres symptômes peuvent apparaître en cas de contact avec les yeux (conjonctivite), d’inhalation (éternuements, maux de gorge, difficultés à déglutir et/respirer), d’ingestion (hypersalivation, vomissements, douleurs abdominales).
Pour les animaux, le danger est encore plus extrême. La toxine pouvant provoquer des dégâts irréparables.
Comment les traiter ?
Enlever tous les vêtements et les traiter avec des gants, les laver à température élevée. Laver la peau abondamment à l’eau et au savon, se brosser soigneusement les cheveux. En cas de symptômes sévères, il est conseillé de consulter un médecin.
J’en ai chez moi, comment m’en débarrasser ?
Tout d’abord en l’absence de connaissances/compétences spécifiques il est impératif de passer par un professionnel en présence de chenilles processionnaires.
Les techniques utilisées en cas de présence de chenilles sont les suivantes :
- Piégeage des chenilles : un piège appelé « écopée », constitué d'une gouttière reliée à un sac, peut être installé pour intercepter les chenilles lorsqu'elles descendent de l'arbre.
La suppression par incinération des insectes capturés doit s'effectuer un mois après leur descente, lorsqu'elles sont au stade de chrysalides. Chaque piège n'est efficace que pour un arbre.
- Piégeage des papillons mâles : un piège à base de phéromones
D’autres techniques peuvent aussi être utilisées pour prévenir leur réapparition à titre préventif /
- Lutte biologique : la méthode la plus utilisée est la pulvérisation de biotoxines (produites par une bactérie, le Bacillus thuringiensis ), sur les aiguilles des pins. L'ingestion de ces toxines provoque la mort des larves par intoxication. L'utilisation en fin d'automne permet ainsi une bonne protection.
- Régulation biologique : Des expériences semblent indiqué que l'odeur du bouleau a un effet répulsif sur la processionnaire
Mesures envisagées :
Nous allons débuter repérage de tous les chênes et les pins présents sur les espaces publics et de détruire, en priorité, les cocons dans les pins et les chênes.
Il est aussi possible de nettoyer les processions sur la voie publiques avec la balayeuse.
Nous vous demandons de votre côté de nous signaler de votre côté toute procession ou nid que ce soit chez vous ou sur l’espace publique.